Bien que douloureuse, l'histoire ne serait pas complète sans conter l'histoire d'Atlas.
Pour rappeler l'importance de son arrivée, toute ma vie, je l'ai vécu sans chiens. Mon amour canidé, il existait par procuration, avec mes proches. Il commença à Flageat, la ferme familiale de mon oncle, avec sa fabuleuse batarde de berger Rita, puis bien plus tard avec ma soeur. Comme moi elle avait grandi sans pouvoir avoir de chiens, et après plusieurs expériences urbaines avec un berger allemand et un caniche, elle finit par s'établir à la campagne.
Dans son havre de paix, elle pris une Beauceronne, puis garda une chienne d'une portée, pour tenir compagnie à la mère. Cette race fut mon premier vrai coup de coeur. Chien noble et rustique, fidèle à son maître. Robuste et obéissant, n'ayant peur de rien.
Alors, quelques années plus tard, un soir d'anniversaire que l'on ne souhaitait pas fêter outre mesure, Diane me ramena dans son coffre les habituelles courses. Comme d'habitude, j'ai ouvert le haillon. Au lieu de trouver les packs de boisson, et les sacs gonflés de victuailles, mon regard se posa sur une boule de poils noir et feu. Mon premier amour de chien était là. Si son histoire est encore difficile à conter sur ce blog, il reste qu'il est à jamais mon premier chien, offert par la femme que j'aime.
Ce lien là ne peut être défait.
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