Comme tous les gamins d'une dizaine d'années, dans les années 70, je n'étais guère attiré par la lecture. J'avais commencé les séries des 'bibliothèques', le club des cinq, les six compagnons. Mon père, agacé de me voir entouré de BD, ou de simples livres initiatiques, me confia l'un de ses ouvrages. D'une couleur ocre et verte indéfinissable, une esquisse de loup en guide d'illustration, la couverture était recouverte d'un film plastique protecteur. Croc Blanc, de Jack London.
Ce fut une révélation. Le Dagobert du club des cinq rendait son tablier, pour laisser place à un batard de loup et de chien, un hybride comme disent certains. L'histoire était si belle, qu'elle me laissa sur ma faim. C'est à la bibiothèque municipale que je remplis mon cartable des autres oeuvres du bon vieux Jack, puis de l'un de ses compères, James Oliver Curwood. L'histoire de Bari chien-loup était même plus accessible à mon âme d'enfant.
La première ligne était tracée, gravée de manière indéfectible.
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