samedi 30 octobre 2010

Du club à la recherche utilitaire (RU)

Cet après-midi, nous sommes allés au club avec Fitz. Un première séance très contrariante. D'une part il faut rester une heure à la longe, mais en plus, on ne peut même pas jouer avec les autres chiens. Fitz a suivi les exercices avec résignation. Au 5ème 'assis', les gémissements sont devenus pleurs. Quant au coucher, debout, c'était très annexe! :)


Si je n'ai pas une grande croyance dans la réalisation d'un CLT 'au pit', je souhaitais juste une très bonne socialisation avec les divers chiens : Une vingtaine, tous au dressage, et le Fitzounet essayant bon gré mal gré de ne pas faire mauvaise figure...


Plus tard, on a rejoint Fabrice sur son parcours R.U. 


Il était occupé à faire une Piste avec Furcas, on a donc attendu dans l'herbe...



Puis une voiture est arrivée, un jeune couple en est descendu avec un superbe jeune CLT, mince donc encore très jeune, plus argenté que le Fitzounet qui reste dans les tons fauves. Le jeune Mâle, Eros a accepté les jeux de Fitz avec curiosité, envie et tolérance. Puis Fabrice est arrivé avec Furcas. Ce dernier a bien géré Fitz, il ne l'évitait pas et lui faisait comprendre qu'on jouait pas avec un adulte n'importe comment. Les chiens faisant connaissance, Fabrice m'a expliqué qu'il resté encore une piste à réaliser pour kazakh Fitz pouvant être gênant dans cette quête, la maîtresse d'Eros a spontanément proposé de prendre Fitz avec elle. Elle avait un tel contact avec mon chiot que j'ai trouvé l'idée idéale en tous points.

Fabrice a sorti Kazakh, l'a arnaché, et s'est préparé à suivre la piste.


Avec une autre participante, qui avait déjà suivi le parcours, nous nous sommes mis  en route. Le vent avait tourné, le temps se couvrait progressivement. Kazakh a longuement hésité sur une direction, également troublé par les chiens des maisons avoisinantes, un Rot agressif d'un côté et un caniche joueur de l'autre. Je ne l'ai compris qu'après, mais la piste étant courte, Kazakh était partagé entre le premier et le deuxième indice, pourtant éloignés de 500m, mais grosso modo à 250m chacun de notre point de départ. Donc il a filé vers un chemin, et décidé, nous a mené au  second indice, zappant le premier.

Fabrice a largement félicité son chien.


On a repris le chemin. Les pièges étaient essentiellement les bifurcations possibles, mais le chien-loup a tracé son cap, et a 'marqué' le deuxième indice. Nouvelles félicitations, une friandise, Kazakh était content. Mais brandissant le trophée, vous en conviendrez : le maître était aussi fier!


La recherche utilitaire, c'est savoir s'interroger sur un arrêt, sans raison :


Ou même savoir pourquoi : un troupeau de mouton qui captive le CLT sur un champ à notre droite.


Puis enfin un troisième objet découvert. Et je vous le dis, Fabrice à un 'truc', dans sa poche, qu'il donne ensuite à Kazakh! :)


Au bout de la piste, au sens R.U. du terme, Kazakh a retrouvé la personne. Je n'ai pas shooté la scène, vous m'en excuserez car je retrouvais également Fitz. Et le voir bien dans ses coussinets avec ces 'inconnus' était très rassurant pour moi. 

J'ai récupéré mon loulou. On a pris le chemin du retour. C'était un peu le bazar, Fitz était très fier de suivre un 'adulte' et d'aller renifler tout ce qu'il reniflait.


Pour finalement rejoindre Eros. Si les chiens sont tenus serrés, ce n'est pas pour le danger, mais bien qu'ils ont encore envie de jouer et passer du temps ensemble.


Nous avons voulu prendre en photo Kazakh et Fitz, mais Eros voulait être de la partie, il n'aura que le bout des pattes... :)


Mais on l'a eu notre Photo Fabrice, des deux enfants de Vénus!


En guise de conclusion, Fitz s'est fait un nouveau Pote, Eros!



Mais les Potes le trouvent un peu collant.


Alors que sans Fitz, il y a une attirance naturelle, sans crainte, même si on devine que kazakh domine Eros sans avoir besoin de marquer cette règle outre mesure.


Enfin, vous savez, il faut tout relativiser sur les belles choses, et les remettre à leur juste place... L'image de la fin ne sera pas Fitz. Mais celle d'un un homme pour qui le vrai bonheur est de faire de la recherche utilitaire avec son chien.



mercredi 27 octobre 2010

Fitz en ballade dans les vignes

Fitz reste bien au contact sans longe, voire même beaucoup, il ose pas encore fureter à droite à gauche. Donc difficile de le shooter. De plus si je m'accroupis, il rapplique dare dare! (merci Nadia^^)

Quelques photos malgré tout :



Le dessert pour la fin, Papa Robin, si tu nous regardes!



samedi 23 octobre 2010

Papa et Maman

Je vous ai parlé des parents de Fitz :

Voici le papa : Robin Hood Crying Wolf

Voici la maman : Asta Sokoli Oko (dite "Vénus")

Par cette lignée, les apports de loup sont issus de 6 générations, donc 7 pour Fitz

lundi 18 octobre 2010

Extrait du WIKI sur le Chien Loup Tchécoslovaque

Le chien-loup tchécoslovaque (canis lupus lupus x canis lupus familiaris) est une race de chien-loup domestique issue à l'origine en 1955 d'un croisement entre un Berger allemand et une louve des Carpates. C'est une des deux seules races de chien-loup reconnue par la Fédération cynologique internationale. L'autre étant le chien-loup de Saarloos. Au classement de la FCI c'est une race de chien du groupe 1 : chiens de berger et de bouvier (sauf chiens de bouvier suisse), de la section 1 : chiens de berger.

Elle fut officiellement reconnue par la FCI en 1999.

Caractéristiques physique

  • Taille : 65 cm minimum pour les mâles, et 60 cm pour les femelles.
  • Poids : 26 kg minimum pour les mâles et 20 kg pour les femelles.
  • Robe : semblable à celle des loups, c'est-à-dire gris-jaune à gris argentée, avec un masque clair caractéristique.
  • Poil : droit, couché sur le corps et changeant en fonction de la saison
Caractère :
Cette race de chien a un fort tempérament mais elle est également très sensible. Ceci fait de lui un chien particulier, très attaché à son maître et fidèle mais gardant tout de même une certaine fierté et indépendance.
A la base étant un chien de travail, il est très vif et possède beaucoup d'énergie. Il se montre assez méfiant auprès des étrangers. Il possède des traits de caractères semblables à celui du loup tels que l'instinct de fuite dans les situations inconnues. Il n'est pas dépourvu d'agressivité mais est très loin d’être un chien bagarreur. Certains chiens refusent le contact afin de ne pas rentrer en conflit: ils préfèrent alors reculer, non par peur, mais parce qu’il ne voit aucun intérêt d’entrer en confrontation. En revanche en cas de conflit inévitable, la vivacité, l’agilité et la puissance de cette race sont des atouts majeurs dans un éventuel "combat".

dimanche 17 octobre 2010

Franchir le pas

Une fois notre décision prise, à savoir un Chien-loup mâle et un Coton de Tuléar, nous avons chacun de notre côté avec Diane commencé à explorer les pistes possibles sur le Net.

J'avais choisi son nom, Fitz, mais il n'était encore qu'un rêve.

Il existe Moult élevages de CLT en France, suffisamment pour trouver son bonheur. Après avoir éliminé quelques élevages en raison de leur distance, ou par manque d'information sur le web, j'ai rejoint un premier forum sur internet. Parallèlement à cette démarche, je suis entré en contact avec un passionné proche de chez nous, qui m'a prodigué de nombreux conseils. Le forum fréquenté était animé par deux élevages. J'en ai visité un : de très beaux chiens, mais pas de contacts physiques avec les loulous. Je n'ai pas pu voir le second, vers lequel j'étais pourtant attiré. Par téléphone j'ai joint un troisième élevage qui m'avait été recommandé, le projet avançait : la lignée me plaisait en équilibre. Puis au fil des relations diverses, plusieurs personnes avaient un même conseil : l'élevage de Nadia des Plaines de l'Est.

La dernière personne avec qui j'ai échangé, Yves (la Seven loup Cie) m'avait glissé que l'un de ses étalons, Robin Crying Wolf, était père d'une portée née aux Plaines de l'Est, et qu'il restait à priori des mâles disponibles. Je prend mon téléphone et je me lance. Si on est passionnés de chiens, passer un coup de fil à Nadia, c'est comme contacter une grande soeur. Experte en socialisation des chiots, des chiens, elle est hallucinante. On se demande si elle n'a pas la même aptitude à comprendre l'humain, tant elle saisit vite également notre manière d'être.

Je me permet de citer Yves et Nadia, dans ce Blog, car Fitz est issu de leurs chiens respectifs, et ce sont des données publiques et officielles.

Les plaines de l'Est furent par le passé décriées par certains chiots nés avec une allure moins lupoïde, moins dans le standard, et plus typés vers le berger allemand, avec un pelage assez long. Pour la portée de Fitz, Nadia m'a expliqué ses choix. Prendre la meilleure mère possible avec Vénus, et orienter le style des chiots avec un mâle racé, un Crying Wolf. Cette lignée est réputée pour l'apparence de ses CLT, mais on leur reproche à juste titre un caractère très sauvage.

Vénus (de son vrai non Asta Sokoli Oko) est une bête de concours, de beauté certes, mais surtout d'épreuves de travail. Peu de CLT lui arrive à la cheville. Robin l'étalon est un chien qui a peur de l'homme, difficilement approchable. Cependant il a fait avec succès des concours de beauté. En dehors des gênes, c'est la mère qui imrime le caractère lors du premier mois. Elle forge la porté selon un enseignement maternel. Si elle est bien dans sa peau, elle fera de futurs chiens équilibrés. Si elle est est peureuse, elle rendra les chiots ancrés dans une nature animale.

Ensuite, c'est vraiment là que Nadia intervient. Le deuxième mois est important pour toute la socialisation au monde que l'éleveur peut apporter. Fréquenter les congénères adultes, vraiment s'habituer au bruit urbain, et surtout à l'homme, aux hommes. Dans ce contexte perturbant, elle les fait jouer, s'ouvrir au monde. Ce n'est hélas qu'un résumé de la méthode Nadia, il faudrait un livre entier pour en parler.

Sur la portée, elle m'a décrit les deux mâles disponibles. D'une part un chiot débrouillard et vif, allant de l'avant. Et l'autre, un patachon tranquille, pas très volontaire, avec les oreilles cassées, et une grosse ossature. Mon choix était fait : car un CLT calme, c'est déjà une tempête tropicale, alors autant éviter le cyclone.

Sur les photos, on remarquait bien son oreille cassée, et son allure débonnaire. Mais ce qui m'a scotché, c'est son regard d'acier.

Fitz avait enfin un visage.

samedi 16 octobre 2010

Visite du Jardin

Aujourd'hui, nous avons visité le jardin a plusieurs reprises, l'occasion de quelques photos.






Un CLT? Quoi c'est-quoi-donc?

Atlas était parmi nous, il devait avoisiner sa première année, soit approximativement en 2006. En surfant sur le net, je tombe par hasard sur une annonce de chien-loup, d'origine tchécoslovaque. Avec la mode des localisations des nouvelles races, je me dis "Tiens, encore une nouvelle race de berger qui veut se distinguer". Par contre, le chien était fin, dans les tons gris,  encore plus typé loup que le les chiens nordiques.

Ma curiosité ne fait qu'un tour. Je trace, je surfe, je yahoose, je googleise...

Un véritable chien-loup. Un batard au sang noble. A cette époque, je m'intéresse pas à l'histoire de sa création par les Tchèques. J'en prend juste plein la gueule sur les photos, et les descriptions comportementaliste. Mon cerveau stocke et range : la connaissance d'un côté, l'envie de l'autre. Et les mois passent.

Atlas est proche se troisième année. On lui cherche une compagne. Je montre à Diane les photos, les sites de CLT. Elle trouve mon idée folle, elle a raison. Si une portée tombe, car je ne voulais pas stériliser Atlas, un de mes souhaits était que ma soeur adopte un de ses futur chiots. Alors, nous nous sommes repliés d'un commun accord vers une beauceronne, pour offrir à notre pépère un mariage de raison.

Dans mon esprit le chien-loup sommeillait, il attendait son heure. Il était parait-il Tchécoslovaque. Qu'importe, vive la grande Europe!

vendredi 15 octobre 2010

Un premier chien

Bien que douloureuse, l'histoire ne serait pas complète sans conter l'histoire d'Atlas.

Pour rappeler l'importance de son arrivée, toute ma vie, je l'ai vécu sans chiens. Mon amour canidé, il existait par procuration, avec mes proches. Il commença à Flageat, la ferme familiale de mon oncle, avec sa fabuleuse batarde de berger Rita, puis bien plus tard avec ma soeur. Comme moi elle avait grandi sans pouvoir avoir de chiens, et après plusieurs expériences urbaines avec un berger allemand et un caniche, elle finit par s'établir à la campagne.

Dans son havre de paix, elle pris une Beauceronne, puis garda une chienne d'une portée, pour tenir compagnie à la mère. Cette race fut mon premier vrai coup de coeur. Chien noble et rustique, fidèle à son maître. Robuste et obéissant, n'ayant peur de rien.

Alors, quelques années plus tard, un soir d'anniversaire que l'on ne souhaitait pas fêter outre mesure, Diane me ramena dans son coffre les habituelles courses. Comme d'habitude, j'ai ouvert le haillon. Au lieu de trouver les packs de boisson, et les sacs gonflés de victuailles, mon regard se posa sur une boule de poils noir et feu. Mon premier amour de chien était là. Si son histoire est encore difficile à conter sur ce blog, il reste qu'il est à jamais mon premier chien, offert par la femme que j'aime.

Ce lien là ne peut être défait.

Autrefois

Comme tous les gamins d'une dizaine d'années, dans les années 70, je n'étais guère attiré par la lecture. J'avais commencé les séries des 'bibliothèques', le club des cinq, les six compagnons. Mon père, agacé de me voir entouré de BD, ou de simples livres initiatiques, me confia l'un de ses ouvrages. D'une couleur ocre et verte indéfinissable, une esquisse de loup en guide d'illustration, la couverture était recouverte d'un film plastique protecteur. Croc Blanc, de Jack London.

Ce fut une révélation. Le Dagobert du club des cinq rendait son tablier, pour laisser place à un batard de loup et de chien, un hybride comme disent certains. L'histoire était si belle, qu'elle me laissa sur ma faim. C'est à la bibiothèque municipale que je remplis mon cartable des autres oeuvres du bon vieux Jack, puis de l'un de ses compères, James Oliver Curwood. L'histoire de Bari chien-loup était même plus accessible à mon âme d'enfant.

La première ligne était tracée, gravée de manière indéfectible.